Ce credo des vendeurs de vin, qui devient une garantie pour l’acheteur qui est obligé de se rabattre sur un supermarché où il ne connaît pas le dixième des vins en rayon (et encore), a été scientifiquement testé par des chercheurs, qui ont établi que, plus un vin est cher, plus on a tendance à le trouver bon.
Les résultats, entre autres, indiquent que quand les dégustateurs ne connaissaient
pas les prix des vins, certains pouvaient préférer un vin à $10 à un vin à $100. Pire, si les prix de ces deux vins sont inversés, la préférence pour celui à $10 (mais qu’on leur sert en leur
disant qu’il coûte $100) est très nette. Alors, la faute à qui, à quoi ?
Dégustations à l’aveugle (sans les prix)
Rappelons déjà que ce sont des étudiants qui constituaient le panel de l’étude, donc des gens dont le palais n’est pas forcément très formé, qui n’ont sans doute pas l’habitude de déguster des vins (encore moins des vins à 70€ la bouteille).
Par conséquent, lors de la dégustation à l’aveugle, les vins peu chers ont pu leur paraître plus faciles à boire, plus légers, moins complexes que les autres. Et il y a fort à parier que les défauts qu’un nez entraîné aurait décelés sont passés inaperçus avec ces testeurs. Pour les vins plus chers, il faut déjà un palais plus formé pour les apprécié, pour apprécier leur complexité.
Cela peut être une explication au fait que, à l’aveugle, les étudiants ont préféré des vins peu chers à de “grands vins”. Même si l’étude ne dit pas si ces vins à prix moindres étaient sélectionnés pour leur qualité, pour leur excellentissime rapport qualité-prix, et que donc il était logique de les trouver bons.
Dégustations avec les prix (même “inversés”)
Pour les dégustations avec les prix, ou avec les prix “inversés”, il faut savoir que dans la société actuelle c’est un fait : ce qui est cher est de meilleure qualité que ce qui ne l’est pas. C’est la règle. Il est donc logique de supposer que quelque chose qui est cher est meilleur que quelque chose qui ne l’est pas, surtout avec une telle différence de prix.
C’est encore plus important quand on sait qu’il s’agit d’étudiants, qui n’ont pas forcément dégusté beaucoup de vins dans leur vie, sont conscients de ce fait, et vont donc supposer, pour un vin cher qu’ils aiment moins, que c’est parce que leur palais n’est pas assez formé pour saisir les subtilités de ce vin (en plus des explications avancées plus tôt : préférence pour des vins plus simples).
Enfin, face à un vin dont on sait qu’il est cher, on fait beaucoup plus attention au goût, on cherche à comprendre ce qui justifie son prix. Et il est bien connu qu’on trouve plus facilement une chose quand on sait ce qu’on cherche… Quitte à trouver des arguments en faveur d’une idée qui est fausse. Mais on parle là encore d’étudiants, qui ne s’y connaissent a priori pas beaucoup en vins. Qu’en serait-il avec des amateurs éclairés, voire des professionnels ?
Dégustations par des sommeliers
Eh bien on retrouve les mêmes résultats. Mais l’analyse du “pourquoi” que l’on peut avancer est légèrement différente.
Certes, le préjugé selon lequel cher=bon est toujours présent. Et il est bien naturel, d’ailleurs. Mais il y a peut-être aussi une certaine peur du jugement. “Si ce vin vaut cher, et que je le note mal, je lui porte préjudice.” On peut ne pas beaucoup aimer un vin à $100 la bouteille, dire qu’il n’en vaudrait que 10 relève presque de l’hérésie.
Je ne sais pas si cette question d’image, de perception du sommelier par le reste de la communauté est très importante, mais on peut suggérer que mal noter un vin relativement cher, voire très cher, c’est prendre un risque important, le risque de donner l’image de quelqu’un qui n’est pas capable d’apprécier un grand vin.
Ensuite, reste à savoir dans quelle mesure on fait confiance à son propre palais…
[Findawine.com - 20110609]
Jeune
Qualificatif très relatif pouvant désigner un vin de l'année déjà à son optimum, aussi bien qu'un vin ayant passé sa première année mais n'ayant pas encore développé toutes ses qualités.
Vin rouge mal bouché : Si le reste de votre vin rouge de la veille a été mal bouché et est un peu trop fatigué, versez dans la carafe quelques gouttes de porto qui le réanimeront le temps de le dire...
[AFP 20111201]
Quand l’été se termine et l’automne entre en gare,
Vient le temps des vendanges et l'orchestration
Où l’on nous joue la vigne en une beauté rare :
Ces danses d'élixir sont composition.
Il faut toute une année de labeurs assidus,
Pour que chaque cépage ait bien sa place en scène,
Et prépare la danse des futurs grands crus,
Au rythme des saisons, chaque thème s'enchaîne.
De l'éveil printanier à l’embourgeonnement,
Plus tard, aux échalas, les sarments on attache,
Puis quand s’en vient l’été, avec son agrément,
L’effeuillage des plants est musique et panache.
De cette symphonie à l'accent viticole,
Après que le soleil ait chassé le crachin,
C’est le temps du final, la grande farandole,
Cueillette en concerto, dans un même dessein.
Le ballet de la troupe portant le raisin,
Bruissement de ramée, chatoiement de nuances,
Un festival des sens, prélude au futur vin,
Ronde de l ’avant-scène, aux accents de romances.
(Baboo)
Le service fédéral des finances helvétiques planche actuellement sur la révision de la loi fédérale sur l’alcool. Dans le but de de réduire la consommation d’alcool des jeunes, une nouvelle taxe viendrait s’ajouter au prix des boissons alcoolisées. Selon les informations de 20minutes.ch, le prix d’une bouteille de vin serait majoré d’au minimum 2,2 francs suisses (soit 1,8 euros).
Cette taxe supplémentaire est qualifiée d’incitative par les services fédéraux, mais ses effets sont en réalité dissuasifs. Son objectif est de réduire la consommation alcoolique des jeunes. Ces derniers étant sensibles au prix, c’est ce levier sensible qui a été choisi. Selon des prévisions, la Confédération Helvétique devrait engranger 500 millions CHF par an (soit 410 millions €).
Ce projet intervient alors que la procédure de consultation sur la révision de la loi sur l’alcool est achevée, ce qui conduit à l’incompréhension et la colère du lobby suisse du vin. Selon ces producteurs, les amendements envisagées par Eveline Widmer-Schlumpf équivaudraient à un impôt sur le vin. La dernière tentative fédérale d’imposer le vin de la sorte remonte à 1933, et avait conduit à de violentes manifestations faisant avorter le projet d’impôt.
[Vitisphère - 20110607]
Chambrer un vin signifie le mettre à température ambiante. Pour cela, il suffit de laisser la bouteille une heure ou deux dans la pièce où elle sera bue. Oui, mais doit-on "chambrer" tous les vins rouges ? Les vins rouges frais sont-ils par déduction de mauvais vins ?
En fait, seuls les vins rouges corsés doivent être bus à température ambiante (entre 15 et 18°c), les vins rouges légers seront dégustés plus frais (entre 10 et 12°c).
Des témpératures de dégustation différentes
Cette idée reçue soulève bien d'autres règles de services. Les vins blanc en fonction de leur force seront aussi dégustés à des témpératures différentes (les moelleux et liquoreux se boiront très frais comme le champagne, les secs et les rosés un peu moins).
"En règle générale, les vins jeunes seront servis plus frais que les vins vieux et il est toujours préférable de servir un vin trop frais que trop chaud."
Autre idée reçue retenue par Jean-François Gautier : "c'est également une idée reçue que de penser que seule une bouteille ouverte peut être chambrée, car les échanges s'effectuent à travers la bouteille".
Quels fruits rouges peuvent être silencieux ?
.......... Les mûres mûres !
Quel est le fruit le plus féminin ?
.......... La nana !
Pourquoi le raisin n’arrive jamais à rien ?
.......... Parce qu’il essaye en vin !
Comment appelle-t-on un citron en retard ?
.......... Un citron pressé !
Quel est l'arbre le plus souple ?
.......... Le poirier !